Se faire de la Malepierre facile...

Niklas arriva enfin à la mine. Il prit un certain temps. Il avait beau vivre parmi les skavens, il n'était pas aussi rapide qu'eux, et celà se voyait. Celui qui l'avait bousculé était revenu un peu plus tard, tirant un wagonnet, faisant une grimace étrange à l'humain.
On avait beau dire qu'elle était petite, cette mine, ça impressionait toujours de la voir. Des rails à wagonnets ménaient à gauche, à droite et tout droit, et les murs très sombres luaient légerement en vert, trahissant la présence du matériau tant convoité.
Les moyens de voler la Malepierre étaient nombreux, même lorsqu'on se baladait seul. Seulement, le fait que Niklas soit humain n'arrangeait rien. S'il se présentait dans la mine, des gardes l'auraient tout de suite repéré. Et ceux-là, ils étaient bien équipés...
Il pouvait alors soit se glisser dans un chariot qui rentrerait, et sortir après, soit... y aller à pied.
Préférant la première solution, Niklas attendit. Il attendit longtemps, en fait. Si longtemps, qu'il abandonna. La foule s'était un peu réduite, ce qui n'était ni un bon ni un mauvais point pour le tirailleur.
Soudain, Niklas pensa à une meilleure solution...
Il n'avait qu'à escalader la paroi jusqu'à un endroit assez peu fréquenté pour se mêler à la foule. Mais s'il le faisait, il prenait encore plus de risques.
Le mieux était, sans doute, d'y aller franchement, à pied, en passant par les zones les plus sombres. Il rejoindrait un wagonnet, et...
C'était le plan!

Spoiler:

Le membre 'Niklas Schat' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 '1D100' : 27

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#2 '1D100' : 32

Infiltration réussie.
De ce côté-là de la mine n'occupait que quelques skavens - une vingtaine d'esclaves, tout au plus, et un seul garde. Heureusement pour Niklas, un des esclaves était un humain également. En le voyant, celui-ci le salua vaguement de la tête, trop faible pour faire un geste plus important, la Malepierre déteignant sur lui. Il mourrait dans peu de temps. Quelques jours, voir une semaine, s'il avait de la chance.
Niklas prit une des pioches qui trainait là, et fit semblant de s'épuiser au travail, afin de satisfaire le garde. Lorsque le wagonnet fut rempli, quelques minutes plus tard, il fit mine de se facher légerement, fit un signe à l'autre afin qu'ils poussent le chariot, et avancèrent.
"Sahu... Téha dehui honten?
-Mon pauvre, je comprends rien à ce que tu dis..."
En effet, l'esclave devait avoir été amené en ce lieu depuis son enfance pour parler aussi mal... comme Niklas, qui eut, lui, des conditions spéciales...
Une fois la caverne de la mine quittée, et entrés dans le tunnel, les deux humains continuèrent à pousser le wagonnet. Ils croisaient des skavens, de temps en temps. Les autres esclaves les ignoraient, alors que les "autres" les frappaient au passage, satisfaits de trouver dumonde en dessous d'eux dans l'échelle sociale.
Un moment, lorsque personne n'était en vue, ils décidèrent de faire une courte pause. Ayant abandonné l'idée de la parlote, ils se regardèrent. L'autre était vêtu que du strict minimum, et marchait pieds nus dans le tunnel... Par contre, lorsqu'il remarqua l'"aisance" de Niklas, et ses deux pistolets, il ouvrit la bouche pour parler, et Niklas prit vite un fragment de Malepierre dans le wagonnet et le lui fit avaler.
Le corps sursauta et devint très brun. Les yeux explosèrent (en en mettant un peu sur Niklas...) et la bouche s'ouvrit, la machoire décrochée par la force appliquée de la langue qui enflait à une vitesse effrayante.
"Dangereux..."
Finalement, le corps fondit, ne laissant plus qu'un squelette qui s'effondra dans des cliquetis. Cette scène, bien que violente, n'était pas si rare dans les souterrains proches des mines de Malepierre qui usaient des humains comme esclaves. Niklas, lui, portait de lourds gants servant à le protéger lorsqu'il touchait cette pierre, mais il préférait toujours éviter le contact tant que possible... ses craintes étaient fondées, visiblement.
Profitant de sa solitude, Niklas prit les... vêtements de l'autre et y fourra quelques fragments de Malepierre. Il ferma son sac de fortune et le porta à bout de bras. Tant de Malepierre ne devait en aucun cas toucher son corps...